Toi + Moi, ça nous donnerait quoi ?

Toi + Moi, ça nous donnerait quoi ?

Pandore était tranquillement assise sur sa chaise. Les mains jointes et les jambes croisées, elle attendait. Qui attendait-elle ? Et bien je vais vous le dire, elle attendait une journaliste, mais pas n'importe laquelle, LA journaliste : De Marzo V.. Et oui je sais que c'est totalement incroyable qu'une journaliste de cette ampleur ne vienne interviewer une aussi jeune actrice, mais que voulez-vous ? La jeune actrice n'est pas n'importe qui. Il est vrai, qu'il est rare qu'en seulement deux mois, une actrice ne se fasse remarquer mais la brune était peut-être tout bonnement hors du commun. Dans tout les cas, la petite Echolls était là et elle n'allait pas tarder à se faire interviewer par une des plus grande journaliste du moment. Mais pour comprendre comment la starlette en était arrivée là, il fallait revenir deux jours plus tôt.

Il était presque dix heures quand P. était partie chercher le Times, mais voyant ce qu'elle avait prit pour le nouvel article de De Marzo, elle n'avait pu s'empêcher de l'acheter. Elle était irrémédiablement amoureuse de l'écriture de cette journaliste. Elle s'était d 'ailleurs trompée en achetant ce journal, dedans, aucun article n'avait été écrit par sa déesse. Il était question, en réalité, d'un article SUR cette dernière. Et qu'apprit-Pandore en lisant cet article ? Elle apprit que Valentina de son prénom allait bientôt interviewer un acteur ou une actrice de Specials, mais qu'elle n'avait toujours trouvé personne. La brunette, avait déjà un sourire aux lèvres quand elle lu cela, alors devinez son enthousiasme quand ses yeux se posèrent sur les dernières lignes de l'article du J. C. K.

Le J. C. K. a écrit:: Avec-vous quelques chose à ajouter ?
En parlant de mon futur article, si un membre de la série veut bien que je l'interviewes, ce sera avec grand plaisir. Qu'il m'appelle. (clin d'œil)

La petite peste avait alors hurlée réveillant ainsi Will. Ce dernier lui avait demandé ce qui se passait. Elle avait répondu en sautillant que De Marzo cherchait une actrice à interviewer et qu'elle allait l'appeler. Mais là, devinez quoi. En prononçant ces mots d'un coup la réalité lui revint en plaine figure : elle n'avait pas le numéro de la journaliste. S'en suivent d'abominable crises de nerfs qu'il vaut mieux passer afin de ne pas trop chambouler nos lecteurs. Figurez-vous simplement, une fille à terre dans une mare de larmes, le maquillage dégoulinant de partout? TOUT le maquillage. Figurez-vous maintenant une peinture qui n'avait pas eu le temps de sécher et sur laquelle on avait renversé un sceau d'eau de mer. Figurez-vous à présent ce tableau tapant des poings et s'arrachant les ongles à vouloir soulevez le parquet. C'est bon ? La scène est bien ancrée dans votre cerveau ? Et bien figurez-vous alors le silence que cela à provoqué quand le petit ami de la peinture avait crié « On va le trouver ce numéro, chérie ! » Pandore s'était alors tu et avait sourire en remettant ses cheveux en place. Elle s'était redressez, levez et était partie dans la salle de bain, elle en était revenue avec son visage de porcelaine. Elle avait attrapée le bottin mais aucune Valentina De Marzo ne s'y trouvait. Elle était prête pour une nouvelle crise quand le téléphone sonna. Elle décrocha et entendit au bout du fil :

Citation :: Prenez un stylo et notez. 0625 235 235, Notez : 0625 235 235. Maintenant appelez !

Pandore se mit à trembler. Qu'est ce que ce pouvait bien être ? Elle prit son téléphone et composa le numéro. Et là, devinez quoi. Le numéro privé de la journaliste ! Et oui, quel miracle ! Pandore ne saura sans doute jamais qui l'a appelée ce jour là mais elle s'en fichait. Voilà comment la jeune Echolls s'était retrouvée dans cette salle.

Invité

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V

alentina avait passé la soirée chez elle. La jeune femme voulait absolument finir son article sur la mode Vintage dans le monde pour le célèbre magasine Vogue. La jolie brune s'était cloîtrée chez elle pour pouvoir se consacrer entièrement à son article. Mais un coup de téléphone vint troubler la belle italienne dans son travail. Une fois sa conversation téléphonique terminée, Valentina se jeta sur le canapé en poussant un cri de joie. Elle allait enfin avoir une interview des célébrités de la série en vogue du moment. Mademoiselle De Marzo avait été contactée par le célèbre magasine Vanity Fair qui voulait une interview d'une des célébrités du show télé le plus suivi par les américains. C'était environ une petite semaine avant ce soir-là, pendant cette semaine, la journaliste avait été interviewée dans le Times par un de ses acolytes. En effet, dans le journal il y avait une rubrique "Un journaliste interview un journaliste...", et cette dois-ci c'était le tour de la belle italienne. Elle avait confessé vouloir interviewer un acteur de la série Spécial, et avait lancé sa petite annonce ne pensant absolument pas avoir de réponse. Et pourtant ce soir-là, elle avait bel et bien était appelée par une actrice de la série, et pas des moindre, la jolie Pandore L. Echolls qui tenait un des rôles phare de la série. Les deux jeunes femmes s'étaient données rendez-vous dans les studios de la série le lendemain matin à 10 a.m. Cette interview redonna un peu plus de courage à mademoiselle De Marzo pour finir son article, elle n'aurait plus qu'à passer le déposer à l'agence Vogue en se rendant à son interview.

La nuit fut très courte pour Valentina qui avait travaillé jusqu'à 3 a.m, sur son article. A 9.00 a.m, son réveil sonna, la journaliste se leva avec difficulté et fonça sous sa douche. Elle en ressortit un bon quart d'heure plus tard, enfila les premiers vêtements qui lui tombaient sous la main, un jean délavé et une chemise, elle tenta de donner un aspect "normal" à sa grosse tignasse brune. La jeune femme descendit attrapa son sac en cuir marron italien, y rangea son article pour Vogue, puis y mit également une trousse à stylos et un chemise avec des feuilles. L'italienne enfila sa veste en velours beige, attrapa son Blackberry et fonça vers la porte d'entrée. Elle ferma à clé et descendit les escaliers. La jolie brune essaya d'accélérer le pas, elle n'aimait pas être en retard mais l'était la plupart du temps. A 9.30 a.m, elle arriva à l'agence Vogue, donna son article en main propre à la rédactrice en chef puis se mit cette fois-ci à courir pour ne pas louper le tramway qui la déposerait directement devant le studio de tournage.

10.10 a.m, Valentina était devant les studios, elle courra les derniers mètres qui la séparaient du studio puis entra à l'intérieur. Elle passa dans de multiples couloirs, traversa des centaines de pièces avant de trouver la salle d'interviews. Elle poussa la porte et put apercevoir la jolie Pandore assise dans un coin de la pièce. La journaliste lui fit un sourire et s'approcha d'elle. Cela faisait maintenant pas mal d'années que la jeune femme avait débarqué d'Italie, pourtant elle avait toujours ce réflexe de saluer en italien.

- Ciao ragazza !

C

ela n'étonnait plus vraiment personne. La jeune femme avait réussi à se faire un nom dans le journalisme et tout le monde savait qu'elle avait tendance à dire des mots, des phrases et des expressions en italien. C'était justement ça qui avait plus. Valentina prit place sur la chaise en face de celle de l'actrice, elle sortit de son sac italien, sa chemise avec ses feuilles et un stylo, elle posa sa feuille en appuie sur sa pochette et écrivit proprement "PANDORE L. ECHOLLS - INTERVIEW". La brune sortit ensuite une autre feuille où elle avait écrit toutes les questions qu'elle voulait poser à l'actrice. La journaliste releva la tête vers son interlocutrice, comme elle faisait avec chaque personne qu'elle interviewait elle les mettait tout d'abord en confiance avant de débuter la séance.

- Ca va ? Pas trop stressée ?

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Pandore souri. Rencontrer la femme qu'elle idolâtrait le plus était son rêve qui se réalisait enfin. Elle rougit légèrement et une de ses belles mèches brunes tombât délicatement sur sa joue. Elle repoussa celle ci du bout des doigts et posa son regard sur la journaliste. Elle allait relativement bien pour la situation. Tout de même, elle parlait à V. De Marzo. Ce n'est tout de même pas rien !

« Je vais étrangement bien » rigola la jeune fille.

Elle croisa puis décroisa ses longues jambes blanches qui étaient recouvertes d'un tissus si léger qu'une respiration pouvait le faire voler. Ce tissu était celui de la robe de la starlette. Aujourd'hui, P. était tout de noir vêtue. La même mèche que plusieurs secondes auparavant retombât avec la même grâce sur la joue rosit de la brune. Cette dernière tira de son sac un ruban. Avec celui ci elle s'attachât les cheveux. Quand elle eut fini, sa bouche eut cette mimique tellement propre à l'actrice. Ses lèvres se pincèrent avant de se tordre. L'actrice regarda les murs de la salle déserte.

« C'est drôle ria-t-elle J'aime bien la solitude. Pour une comédienne c'est bizarre , vous ne trouvez pas ? J'ai toujours aimé être seule. Pouvoir réfléchir tranquillement. Quand on est seul, rien ne peut nous arriver, non ? C'est idiot, n'est ce pas ? Je suppose que vous vous sentez plus en sécurité dans une foule, mais moi je ne suis pas à l'aise. La foule m'oppresse et j'implose. Quand on est seul, dans le vide on peut plus facilement exploser n'est ce pas ? D'ailleurs, ne dit-on pas exploser de joie ? Alors que lorsqu'on parle d'implosion tout de suite je vois le noir, la tristesse, le désespoir et tout ces choses qui vont avec. D'un coup, je sens que vous ne me regardez plus de la même manière, ai-je tords ? Ne répondez pas, ce n'est pas la peine, je le vois bien. Au début de l'interview j'étais la fille à papa, hein ? Et maintenant, vous n'observez plus mes mimiques agaçantes et mes tics un peu sur fait, ai-je tords ? En un instant, je ne suis plus cette jeune fille qui fait juste attention aux apparences mais cette jeune fille au bord de la dépression. Je sais que ce que je dis est bien philosophique et pourtant je n'ai pas une tête à réfléchir. Ne vous attendiez-vous pas à voir une dérivation de l'intelligence d'une mannequin en moi ? Je ne vous en veux pas. Ce que je dis n'est pas un reproche, je vous assure. Mais je connais ce monde que trop bien. Je vous ai que trop lu pour reconnaître à présent en vous chacune de vos expressions écrites. Je vous en pris, ne vous levez pas ne soyez pas vexée. Maintenant nous pouvons commencer cet interview mais avant j'aimerais vous dire à quel point je suis une fan de votre écriture. »

Pandore se leva en un éclair et vint s'accroupir aux côtés de la journaliste. Cette dernière était comme mal à l'aise. Elle n'avait certainement jamais rencontrée une jeune fille pareil. Echolls se posait beaucoup de questions mais une était bien plus importante que les autres : V. De Marzo était-elle réellement une bonne journaliste. Il était simple de le savoir. La brune sourit à l'autre. Les yeux de la première questionnaient la seconde. Comme pour lui demander si elle avait la permission de lui poser une question. Ce qui était une nouvelle fois étrange sachant que c'était Valentina qui était sensée interviewer Pandore et non l'inverse. Pandore dû s'en doute trouver dans le regard de la journaliste sa réponse car d'un coup sa bouche s'ouvrit. Au même instant, la starlette priait intérieurement. Il était d'une importance folle que le journaliste ne sache pas encore le titre de son article.

« Vous choisissez le titre de votre article ou est ce votre rédaction qui choisit. Si c'est vous, vous avez déjà trouvé le titre ou vous le cherchez encore ? »